Ara, la guerrière

Voila que j'errais seule désormais...

Depuis notre soit disant "chute", j'étais plus que tout déterminée à servir notre Roy et punir ces infidèles.

Je regardais autour de moi et rien ne savait attirer mon attention. On dirait bien qu'ici chacun se bat pour soi même. Je ne voulais pas de ça...
Mais en y regardant de plus près, il restait un groupe d'hommes toujours aussi fideles. Ces idées qu'ils défendaient, j'avais les mêmes, du moins la ressemblance était frappante.


Pour le Roy ! Vive le Roy !


C'est ce qui comptait.
Faire régner la vérité.

A vrai dire, je les admirais beaucoup et j'avais un profond respect pour eux.
Notre Roy pouvait être certain de ne jamais être déçu.
Certains pourraient les trouver trop dur, sévères envers eux même et les leurs mais moi je les admirais pour ça.
Leurs règles, assez strictes je les connaissais déjà du moins pour ce que j'en savais. Elles étaient d'une évidence et cela semblait normal de les approuver.

J'avais déjà eu plusieurs fois l'honneur de combattre à leur cotés et jamais je n'ai été déçue.
Ils étaient tout ce que j'espérais.



Cela faisait déjà quelques heures que je marchais seule et me voila enfin devant la porte des Inquisitors.
Je me sentais attirée...


Moi, Arajuku, jeune guerrière au service du Roy, je voulais sceller mon destin au leur.

D’une des fenêtres de la tour, Torak aperçut Arajuku s’approché. Autrefois, il se serait empressé d’enfiler sa cape noire et de sortir par la porte de derrière pour contourné la forteresse et épier l’intrus le temps qu’il franchisse les derniers pas qui le séparait de la porte. Pourtant, il préféra attendre, nonchalants. Descendant lentement les marches de la tour, Torak s'assura seulement de la présence de sa dague. Il arriva dans le grand hall d’entré et prit soin de fermé toutes les lumières, plongeant la pièce dans une obscurité totale.

Kumasan se faufila parmis les ténèbres et vint se joindre au coté de Torak.


-Laisse moi me charger de l’accueil Kumasan. S’il te plait… murmura l’archer.


Le claquement d’une cape se fit entendre. Un bruit silencieux de pas se déplaçant vers la sortit troubla le silence. Kumasan quittait la pièce, le grand Inquisitor lui avait donné son accord.


-Parfait, attendons notre invité, maintenant.

Il me restait plus qu'à frapper à la porte.


Hum...


Je lève la main, hésitante.
Et s’ils ne m’acceptaient pas. Je savais qu'ils ne prenaient pas n'importe qui.
Mais je n’avais pas fait tout ce chemin pour rien. Je n’avais rien à y perdre après tout.


Bon je me lance...


Mes coups étaient secs et forts, ils ne pouvaient que m'entendre.

Voila j'avais plus qu'à attendre. Je retiens mon souffle et j'attends. Fallait avouer que ces personnes n'impressionnaient beaucoup aussi.

Les coups aux portes furent finalement frappés. Torak activa le mécanisme permettant l’ouverture à distance des portes. Une lumière éclatante entra, encadrant parfaitement la silhouette de la guerrière. Torak fut aveuglé l’espace d’un instant et fut forcé de se déplacé, renversant au passage un chandelier.


*Merde! Moi qui voulais faire effet… Bon je n’ai plus le choix maintenant*, pensa Torak


Les portes se refermèrent derrière Arajuku, replongeant la pièce dans une parfaite obscurité.


-Arajuku, tu as choisi de t’aventuré dans ses lieux. Maintenant que tu es à l’intérieure, seulement 2 options s’offrent à toi. Cet endroit, cette forteresse sera ta prochaine maison, ou ton futur tombeaux.


Sans laissé le temps à la jeune guerrière, Torak s’avança rapidement vers elle et entailla légèrement son armure au niveau de la cuisse.


-Pourquoi es-tu venu ici Ara?


Torak bougea rapidement autour d’elle, laissant l’écho de sa voix se briser sur les murs.

J'étais enfin entrée.

L'obscurité m'encerclait. Je ne voyais rien et cette voix qui s'adressait a moi, c'est comme si elle se déplaçait autour de moi. Je ne pouvais l'identifier, ca en devenait presque inquiétant.
Je tournais sur place essayant de voir qui pouvait bien être ici. Mais c'était en vain.

Mon armure... je posai la main sur ma cuisse.

Fallait que je dise quelque chose.


Pourquoi je suis venue ici ?
Pour renforcer les troupes du Roy et me battre a vos cotés.

Et mon choix est déjà fait, d'où ma présence en ces lieux.

Pourrais-je savoir à qui je m'adresse ?


Je me doutais qu’ils essayaient de me troubler, mais je gardais mon calme.

-Ici, tu n’as pas à poser de questions. De plus, mon identité est une des dernières choses qui doit t’inquiéter.

Torak continua de tourné autour d’Ara, entaillant une fois de plus son armure au niveau de l’épaule.

-Pour le moment, je suis à la fois ton bourreau et ton seul ami. Si je décide de cesser mon jeu avec ton armure, personne ne te sauvera. Mais, dois-je continué? Tu prétends te battre pour le roi. Ici, nous ne nous battons pas pour cet homme. Notre vocation est de ce battre pour La personne qui a décidé de faire de Galoregor roi. Nous sommes l’armée de dieu, pas du Roi. Nos idéaux ne sont donc pas les mêmes. Devenir Inquisitor ne signifie gloire et reconnaissance. Les Inquisitors sont détestés, même par les autres royalistes. Nos attaque ne sont pas honorables, mais un homme tué dans son sommeil est aussi mort qu’un homme tué dans un grand duel de chevalier.
Es-tu prête à renoncer à tous ce que tu connais pour nous rejoindre?

La dague de Torak s’arrêta sous la gorge d’Arajuku, entamant légèrement la chaire tendre du cou de la guerrière.

-Je t’écoute….

La lumière était apparu, elle m'aveuglait presque et j'avais du mal à garder les yeux ouverts.

Je pus apercevoir Torak, cette présence invisible et Kalio.
Mon cou, il saignait. J’avais mal mais peu importe mon sang était le leur.
En aucun cas je ne me serais laissée envahir par la peur.

Je regardais les deux hommes tout en essuyant ce liquide qui s'écoulait.


Je ne ferais pas marche arrière, je suis venue ici dans le seul but de vous rejoindre alors oui j'accepte de renoncer a tout...


J'étais déterminer dans mes paroles et ce regard je le maintenais sans doute pour leur montrer que je n'étais pas impressionnée.

Qu'on ferme ces rideaux !

Unordre, un echos... impossible de dire d'où venait cette voix puissante et rauque!


Le silence se fit l'obscurité de nouveau naquit, puis le pas de nombreux guerriers, dont le cliquetis des armures ne laissait nul doute sur le fait qu'il etaient en armes !

La voix repris, calmement :

Comme te l'a dit le seigneur qui t'a accueilli ,en cette demeure, jamais plus tu ne ressortiras comme tu es entrée! Arajuku, celle que tout le monde connait est morte!

Tu sortiras de cette maison dans la biere ou en portant fierement nos armoiries!

Sur la nuque d'Ara, une lame, vint se poser :


Ara ! Genoux a terre!

L'obscurité... elle était revenue.

Il y avait quelqu'un d'autre et il s’imposait par sa voix.

La lame posée sur ma nuque, elle me donnait des frissons dans le dos. Que cherchaient t'ils a faire ?...
En tout cas je n'osais plus rien dire.
Je n'étais surement pas en position de répliquer. Je devais me soumettre..

Et j'obéis sur le champ, me voila le genou a terre...

Je ne savais pas ce que me réservait la suite, mais je voulais voir.

La crédibilité de Torak venait de prendre un solide coup. Voilà que le seigneur Kalio ne lui faisait plus confiance. Soit, le vieille archer fera sans.



*L’obscurité qui revient, la lame sur la nuque d’Ara… Kuma s’y prend donc de la même manière que moi* pensa Torak.


Puis, observant la servitude dont Arajuku faisait preuve, Torak se dirigea lentement vers la sortit. Plus personne n’avait besoin de lui ici.

Je restais sur ma position. J'avais la tête baissée.


Je jure de ne jamais pactiser avec l'ennemis et toujours pourchasser les impies jusqu'à la mort, de ne jamais fuir le combat et de ne jamais déshonorer votre... notre blason. Tout mes biens seront votre.
Enfin, je prêterais allégeance au grand inquisiteur ainsi qu'aux seigneurs de l'inquisition... Baron...


Je ne savais pas si mes paroles suffisaient, mais jamais je ne les trahirais.

Il était tard, aucun bruit n'était perceptible dans les quartiers des Inquisitors hormis un léger ronflement... Un bougeoir à la main et marchand à tatons une silhouette plus mince et plus petite que les précédentes arrivat à la salle Principale. Surprise par la présence d'une autre personne Rowen fit tomber son bougeoir qui se mit à rouler.

Rowen fit aussitôt un pas en arrière, saisit son symbole et lançat son sort de bénédiction, la faible lumière provoquée par cet enchantement donnat à Rowen une approximation de la distance qui la séparait de l'intrus...

Rowen fît un pas de plus en arrière et manquat de peu de tomber. Là, la silhouette s'approchat légèrement et lentement. Rowen s'apprêtait à donner l'alerte quand Arajuku lui tendis la main, encore couverte de sang séché.

Après s'être excusée d'avoir fait une telle peur à Rowen, la jeune moniale lui proposa alors de ne point dormir ici et de préférer le confort d'une des chambres, tandis qu'elle soignait ces blessures légères.

Rowen accompagnat donc la guerrière jusqu'à une chambre libre.

"En théorie, je devrais fermer à clef... Mais je ne me permettrait pas de te considérer moins fervante que moi même, si tu suis les règles il n'y aura aucun souci et le Grand Inquisiteur lui même sera fiert de toi. Repose toi, tu en aura besoin."

Rowen fermat alors la porte avant de prononcer son éternel "Spirictuuus" et repartit en direction de ses quartiers après s'être lue un passage du livre sacré.